Texte à l’arrache 154
hier C’était la fete de l’amnesique, mais je ne me souviens plus de rien
Tiens, Marseille, ça fait longtemps qu’on ne s’est vu
Il faut dire qu’enfermé
Je n’ai pu que rever de toi de tes rues toujours sales et du bruit qui le soir s’invite dans la pénombre du salon où je git
Pendant que dehors tu vrombis de huit cent milles voix braillardes, d’un million de crin-crin, de mille milliards de merguez
Embrouillardie de moutons compressés et brulés aux narines
De litres de pisse humaine sur les poubelles du sperme dans les capotes qui flottent dans les caniveau, de la merde partout, surtout dans les cerveaux
Ces déambulations, je me les imagine des marchands phéniciens haranguent des numides, des danois, des mongols, et des soldats romain, sous les guirlandes de couleurs du cours Julien bordélique
Une douleur au plexus à votre ami se rappelle : la marque toujours brulante de ta malédiction .
Mon cauchemar éveillé, ma névrose perpetuelle, mon gris tas de crottes, mon cimetière surmarin.
Marseille meme prisonnier, cette plaie m’envahit de toi et de deux mille six cents ans d’orages de sécheresse , sur mon coeur ils pleuvent encore
Quand x25x joue, et que mes oreilles sont trop loin