Texte à l’arrache 23

 Dans Textes à l'arrache

(C’est avec une honte non feinte que nous vous proposons deux poèmes du petit Vincent, 26 ans, élève de la classe de ce2 de l’école Saint Chrisostome de Brie, de Melun. Des tomates blettes sont disponibles sous vos sièges…)

La muse change d’habits Au fil des siècles Mais la musique reste l’envie De faire sentir Aux gens émus L’envie de vivre Dans les garages, les théâtres, Les petits clubs, les stades Les odéons Combien de sons disparates Pour exprimer nos vies : Cris electriques, cordes alanguies Chants populaires Qui craquent et scient caressent conspuent consolent Les ames La musique à milles dialectes Autant qu’il y a d’esprits Mais aucun d’eux ne se surpasse Chacun est maitre de soi Et le serviteur de ses freres Quand il n’y aura plus d’homme La musique continuera N’oublions pas que le silence Est fait de notes muettes Piqures absolues Coups tranchants de couteaux Picotements de corbacés caqueteurs Ecoutez ce cri Que génère ma douleur Il est sourd, il est gris, Il ne fait pas de bruits Que faudrait il, les larmes D’un oiseau magique ? Je ne veux pas qu’il meure Rampant vers la mort, De cette vie inerte, Gravant des mots perdus, Sur des tas de sables, Sous le vent Mon cadavre sera surement plus célèbre que moi


(après la lecture, le petit garçon crie, implose, puis explose, envoyant ses tripes peinturlurer les premiers rangs. Ovations. Rideau.)

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C'est nul, l'Enfer. Qu'est-ce qu'on s'ennuie
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