Texte à l’arrache 336

 Dans Textes à l'arrache

(Traduction à l’arrache d’un extrait de la prophétie de Neferti (<-voir lien). Pour de vrai ! Amis égyptologues, veuillez pardonner ma maîtrise grossière des hiéroglyphes, je suis pas un expert, loin de là.)

 

« Émeut toi, mon coeur, et pleure ce pays qui t’a vu naître, car celui qui ne dit rien est fautif. Constate la présence annoncée de l’Effroyable. Constate la chute du Grand Maitre dans ce pays qui t’a vu naitre. Ne te lasse pas de ce spectacle devant tes yeux, dresse toi contre ce qui est devant toi. Constate qu’il y a de grands hommes aux commandes du pays, bien que ce qui a été fait est comme si rien n’avait été fait.

Ré doit d’abord refonder le pays, qui est totalement ruiné, et devasté. Personne, même pas l’ongle d’une personne, a profité de ce qui a été décidé. Ce pays est détruit, et tout le monde s’en fiche. Personne ne parle, et personne n’agit. Toi qui pleure, qui traverse ce pays ? Le soleil est voilé, et il ne brillerait pas même quand le peuple saurait le voir; personne ne vivra tant qu’il sera recouvert de ce nuage, et ce manque ternit tous le monde

Je vais parler de ce qui se trouve devant mon regard, je ne prédirais pas ce qui n’arrivera pas. Le fleuve est sec, et les hommes traversent à pied. […] Les hommes prendront des armes pour guerroyer, et le pays sera livré à la confusion. Ils feront des flèches en bronze, ils quémanderont du pain sanglant, ils se moqueront fort de la souffrance; personne ne pleurera devant la mort, personne ne jeûnera devant la mort, et le coeur de l’homme ne pensera plus qu’à lui seul. Plus aucun ne portera le deuil, abandonnant totalement cette pratique, et l’homme s’assoira tranquille, pendant que d’autres s’entretueront derrière lui.

Je te montre un fils ennemi, un frère adversaire, un homme qui tue son père. Toutes les bouches sont pleine de « aimez-moi »; toutes les bonnes choses ont disparu, on décrète la ruine du pays. Les hommes detruisent ce qu’il ont fait et saccagent ce qu’ils trouvent. Ce qui a été fait, c’est comme si ça n’avait jamais eté fait; les biens d’un homme lui sont pris et donné à un concurrent.

Je te montre un homme de peu de bien, alors que son spoliateur est content. Celui qui n’avait pas grand chose, maintenant n’a plus rien du tout. Les hommes rechignent à donner, comme un bavard rechigne à se taire. On condamne, une main sort avec un bâton. On répond « ne le tuez pas ! » mais ces paroles sont comme un coeur en flamme, et personne ne supporte ce discours.

Le pays est diminué, bien qu’il y ait beaucoup de vérificateurs.[…] Ré se déprend des hommes, plus personne ne sait quand il brille, plus personne n’est impressioné à sa vue, plus personne ne sait l’heure qu’il est.

Je te montre la calamité sur le pays; le faiblard a maintenant des muscles, et les hommes font la révérence à un qui autrefois la leur faisait. Je te montre le sans-dessus-dessous, les hommes avancent en reculant, ils vivent dans la ville des morts… »

(traduit par votre serviteur)

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