Texte à l’arrache 5

 Dans Textes à l'arrache

À la place du film erotique du dimanche soir :
Il y avait dans une impasse, une maison de passe. le bordel de Madame Limon. Les plus grands esprits scientifiques s’y rendait : le professeur Dorekenstî, le docteur truc-machin, le physicien Donahue, le mathematicien Bigoudi, et le génial Leonard de Vinmarteau. Parfois, a la faveur d’un samedi soir, on pouvait voir tous ces superbes cerveaux réunis dans la même pièce, discutants, palabrants, blaguants, divaguant, ivres de liqueurs dispersées sur leurs plastrons. Mais un enthousiaste de l’Intelligence aurait été fort decu devant ce tableau pourtant fort beau : ils ne parlait que de leurs pénis, et de la façon dont ils le rentraient et le sortaient de la farigoulette des filles de joies de ce pensonniat particulier. Les commentaires volaient bas à propos des jeunes filles « Une vrai pompe à fric et à bite » riait le professeur Dorenkestî. « Celle-là est un vide couille de competition » clamait le docteur Truc-Machin « C’est pas un garage à bite, c’est un immeuble Citroen ! » Raillait le mathematicien Bigoudi, en tapant sur le ventre du physicien Donahue, qui apparement, s’etait garé au meme endroit… Oublions l’enthousiaste de l’intelligence, qui aurait pris ses jambes à son cou devant cet étalage de vulgarité. Il serait partir loin,loin, jetant tous ses interets pour la science, pour se recycler dans une ferme du larzac. Leonard de Vinmarteau le regardait s’enfuir en hurlant de terreur. Le Genie n’avait encore rien dit. Son regard acéré semblait sonder le vague, à la recherche des engrenages de l’univers. « Dommage que Darwin ne soit pas là, se dit Léonard, il aurait été servi. Meme les intellects les plus puissants du monde redeviennent primaires et brutaux devant la possibilité d’une partie fine. Les animaux humain ont une chose d’inné en eux, comme une tortue marine qui sait qu’elle doit ramper vers l’ocean des qu’elle sort de l’oeuf, et cette chose, c’est la reproduction. Qu’importe la hauteur d’abstraction à laquelle on peut se hausser, melanger nos sexes nous fait perdre la tete… » Léonard se leva, soudain un peu nauséeu, sans savoir pourquoi. Il deposa quelque billets de banque sur le plateau d’argent qu’on lui presentait, enfila sa gilbardine, et, la tete pleine et les burnes vides, prit le chemin de la sortie. « Mouais. Connaissant Darwin, s’il avait ete ici, il n’aurait fait que des blagues oiseuses comme les autres. » Puis le génie de Leonard acheva cette histoire.

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Oboles deux cent pauvres.
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