Texte à l’arrache 9

 Dans Textes à l'arrache

Zardoz, le héros du futur en slip, finissait de gravir un gigantesque rocher. Parvenu au sommet, l’immensité d’un canyon désertique apparut. Sur la terre brune, de pathétiques arbrisseaux rachitiques se cherchaient de la branche, esseulés dans le vide et la poussière. Le vent, perdu dans l’espace infini du paysage, pleurait sur son sort comme une veuve fidèle. Stop.
Attention, il n’est pas ici question de Zardoz, le film de science-fiction. Ce Zardoz n’est pas Zardoz. le Zardoz du film Zardoz est tout autre chose que le Zardoz de ces présentes lignes… Cela dit, le Zardoz de ce texte ressemble comme deux gouttes d’eau à Sean Connery en slip. Il est toutefois plus poilu. Mais reprenons.
Au delà des canyons craquelés, la voûte céleste comme une cloche de verre laissait voir à travers, trois soleils, cinq lune, et une otarie spatiale. Rien de surprenant.
Alors que Zardoz admirait le panorama, une brise s’insinua dans son slip, caressant agréablement ses milliers de poils pubiens.
Mais tandis qu’il laissait sa toison ondoyer sous le ciel mauve de la planète, une forme étrange se dessina à l’horizon. De minuscule, elle grossit, grossit, grossit, précisant les contours, devant les yeux écarquillés de terreur de Zardoz, d’une énorme paire de ciseau volante !
Son sang ne fit qu’un tour. Il dégaina son pisto-laser, sauta du rocher, et détala dans le canyon.
Mais le Cisolator (car c’était le nom de la chose) l’avait déjà repéré. La machine fondait sur lui comme un faucon à deux têtes. Aucune chance de lui échapper.
Dans un mouvement désespéré, Zardoz fit volte-face. Il tira plusieurs rayons, mais ceux qui touchèrent l’engin ne firent que mettre en évidence le bouclier d’énergie qui le protégeait. Voyant sa fin proche, le Sean Connery du cosmos poussa un cri de fillette violée. Sans pitié, le Cisolator trancha les sangles de cuir qui tenait le slip, et en un éclair, tel un aigle noir, prit son envol pour regagner le ciel…
Les burnes à l’air, Zardoz leva le poing en direction de son agresseur. Au milieu de nulle part, nu comme un ver, il lui faudrait des heures avant d’atteindre le premier village où il pourrait s’acheter une culotte potable. Un courant d’air glissa sur son entrejambes, boxant ses balloches pendantes. Ce coin était pourri, et la nuit allait être froide…

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