Grandmaster Flash-The message

 Dans Traductions de chansons

« Grand Maître Éclair » vit dans le centre de Marseille, et il en a gros sur la patate. Ecoutez donc son « Message ».

C’est comme la jungle souvent
Ça m’fait m’demander comment j’fais pour n’pas m’effondrer (x2)
Du verre brisé de partout
Les gens pissent dans les escaliers, t’sais tout l’monde s’en fout
Je supporte pas l’odeur, je supporte pas l’bruit
J’ai pas d’thunes pour bouger, pas le choix, je subis
Des rats dans l’entrée, des cafards dans le hall
Des camés dans l’allée avec batte de baseball
J’ai tenté d’me tirer mais pas possible que j’me presse
Pasqu’ un mec de la fourrière a embarqué ma caisse
Me chauffe pas car j’suis au bord du trou
J’essaie juste de pas devenir fou
C’est comme la jungle souvent
Ça m’fait m’demander comment j’fais pour n’pas m’effondrer
Penché à la fenêtre je sors la tête
J’regarde passer les voitures, la brise souffle sous leur cris d’bêtes
Une vieille folle, qui vit dans un sac
Mange des ordures, avant c’était une fille à phoques
Elle dit qu’avant elle dansait l’tango, mais laisse tomber le fandango
Une princesse en toc lui a fait perdre l’esprit
Là-bas au peepshow à regarder tous les pourris
Qu’elle puisse raconter à la maison c’qu’elle avait vu
Partie à la ville elle a vrillée à trop frimer,
L’a du trouver un mac, survivre seule elle pouvait plus
Me chauffe pas car j’suis au bord du trou
J’essaie juste de pas devenir fou
C’est comme la jungle souvent
Ça m’fait m’demander comment j’fais pour n’pas m’effondrer
C’est comme la jungle souvent
Ça m’fait m’demander comment j’fais pour n’pas m’effondrer
Mon frère qu’est plus sage à volé la télé d’maman
Il dit qu’elle la mate trop, que c’est trop aliénant
Le juste prix le jour, et Koh-lantah le soir
Il peut pas voir le match, ou les ch’tis à Rochechouart
Le service des huissiers, il appelle tout l’temps
Ils font peur à ma femme quand je suis absent
Éduqué comme un clodo, j’ai les compteurs à zéro
J’peux même pas prendre le métro, il y a la grève sur le réseau
Un king Kong en néon se tient dans mon dos
Pas pu faire demi tour, j’me suis pété deux os
Une migraine modérée, un cancer d’la membrane
Parfois je sens que je devient insane
J’jure qu’j’pourrais détourner un aéroplane!
Me chauffe pas car j’suis au bord du trou
J’essaie juste de pas devenir fou
C’est comme la jungle souvent
Ça m’fait m’demander comment j’fais pour n’pas m’effondrer
C’est comme la jungle souvent
Ça m’fait m’demander comment j’fais pour n’pas m’effondrer

Mon fils m’a dit, papa, j’veux plus aller à l’école
Parce que le prof est un con, il doit penser qu’j’suis gogol
Tous les gosses fument de la beu, J’pense que ce serait moins dru
Si j’me trouvais juste un job, genre passer l’balais dans la rue
Ou danser pour des pieces, en r’muant les pieds
Porter chemise-cravate, courir avec les fumiers
Car c’est tout pour le fric, on est pas là pour rigoler
Faut connaître la combine pour vivre dans ce monde parfait
Ils ont poussé une fille sous un train en marche
L’ont emmené chez le toubib, scier son bras pour qu’il l’arrache
Ce type c’est fait planter d’un coup d’couteau dans l’coeur
On lui a fait une greffe, pour r’demarrer son démarreur
J’peux pas traverser l’parc la nuit, c’est fou après cette heure
J’garde ma main sur mon flingue car ils m’traquent comme des dingues
J’me sens hors-la-loi, j’ai perdu mon dernier point faible
Il disent « t’en veux encore? », j’vis sur une balancelle
Me chauffe pas car j’suis au bord du trou
J’essaie juste de pas devenir fou
C’est comme la jungle souvent
Ça m’fait m’demander comment j’fais pour n’pas m’effondrer
C’est comme la jungle souvent
Ça m’fait m’demander comment j’fais pour n’pas m’effondrer
C’est comme la jungle souvent
Ça m’fait m’demander comment j’fais pour n’pas m’effondrer
C’est comme la jungle souvent
Ça m’fait m’demander comment j’fais pour n’pas m’effondrer
Un enfant naît sans état d’âme
Ignorant des lois que l’Homme proclame
Dieu te sourit mais il est fâché aussi
Car seul Dieu sait c’que tu vas traverser
Tu grandiras dans la cité avec une vie au rabais
Tes yeux chant’rons un chant qui dira « je te hais »
Les endroits où tu joues et ceux où tu traînes
Ressemblent tous à une zone d’quarantaine
Tu admireras les parieurs illégaux
Les brutes, les r’vendeurs et les gros maquereaux
Qui conduisent des grosses bagnoles, qui claquent des billets
Et tout c’que tu voudras c’est un jour leur r’ssembler, hu
Trafiquants, voyous, voleurs, flambeurs
Les coupeurs de bourses et même les quémandeurs
Tu t’dis j’suis fierot, j’suis pas un idiot
Mais t’es viré d’l’école car tu as trop d’zéros
À présent t’es chômeur, sans le sous
Dans la rue on t’appelle Pierrot l’fou
T’es dev’nu braqueur, regarde ce que tu as fait
Tu t’es pris une peine de huit années
T’es plus un homme, tu sers d’esclave personnel
Pendant les deux dernières années t’as fait l’homosexuel
Usé et abusé dans l’enfer de la taule
Un beau jour on te trouveras la corde au cou dans ta geôle
C’était clair de voir qu’ta vie était niquée
T’étais tout froid et ton corps se balançait
Maintenant tes yeux chantent le très triste chant
De ta vie trop rapide et de ta mort d’enfant, donc
Me chauffe pas car j’suis au bord du trou
J’essaie juste de pas devenir fou
C’est comme la jungle souvent
Ça m’fait m’demander comment j’fais pour n’pas m’effondrer
C’est comme la jungle souvent
Ça m’fait m’demander comment j’fais pour n’pas m’effondrer
(1982. paroles : Clifton Nathaniel Chase / Edward G. Fletcher / Melvin Glover / Sylvia. Trad/adaptation à l’arrache ghetto vinzo)

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