Dérèglement 1

 Dans Poèmes

midi
la fraîcheur d’un été maudit
les monstres mordent la pierre à grands cris ferailleux
contre l’éternité de la mer
de petits chiens chauffés à blanc
se grognent à la truffe pour renifler l’urine
alors que les ronflements de luxure
emportés dans la rue presque nue
le long des voies caressables
rampent en bavant leurs limaces de vie
stridulations des machines
cendriers et verres remplis de mégots atlterés par la liqueur visqueuse des turpitudes où s’enlisent les roues des chaises
message générique avarié
peinturluré sur l’impermanence bouddhiste des disciples
repoussoirs à bestiaux
quand les aristocratiques apaches nichés dans des cités troglodytes
rongé de la maladie d’être
parmi les non-étants
titubants entre les termitières tuméfiées puis les vaisseaux sanguins pastoraux
enragés de crever la pupe
alors que les morts retransmis en direct
posent provisoires avant les limbes
s’enfermer au monde
plutôt que de pénétrer ces femmes-brindilles aux vagins rupestres
synonymes de mort et de dessiccation
et les barbares vomisseurs réveillent un vertige de premier étage
réduire à coups de poings la puple humaine
pour se donner la force
de renier le monde
à part Dieu
et ne pas être condamnée par la prière
O distraction
O fatal
O calamité
O bénédiction
lâche hérétique épuisé
le groin vissé au sol
à la recherche de la truffe inconcevable
au fond du baquet
où ici
on peut voir l’horizon
et le ciel, si haut le ciel.
si loin.

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