Texte à l’arrache 364

 Dans Textes à l'arrache

Rentrons dans la carrière aux oeuvres d’art. On y arrive avec sa pioche, et on circule au fond d’immenses canyons taillés par les artistes. Tout au long de notre déambulations, on voit ce que l’homme à laissé : peinture, sculpture, textes, et aussi les formes d’expression du Beau, materialisées en petites icones symbolisant les idées. C’est toute la production artistique de l’humanité qui se déroule ainsi, dans ce dédale de hauts couloirs. On dépasse les saignées les plus récente, et on cherche un falaise dont la roche nous plait. Si on désire être original, on se mets prés dune face un peu à l’écart, mais gare de ne pas trop s’éloigner des allées principales. Il faut rester à vue, et tailler une oeuvre assez surprenante si l’on veut être aperçu. Sinon, c’est l’oubli, et il faudra compter sur un explorateur du futur pour tomber par hasard dans la coursive mal éclairée où on à voulu mettre sa création. Quand le choix est fait, on attaque la falaise à grands coups énergiques de pioche. Je voudrais faire un beau roman, alors je dégage un gros bloc d’idée générale, ou affleure des lignes conductrices claires et formant de belles arabesques, quelque chose de sobre est evidemment aussi une matière de qualité. C’est un travail long et pénible : attention de dégager quelque chose d’épais, une pierre trop fine peut casser. Il faut passer de longs jours et de nombreuses nuits. Beaucoup plus tard, quand on a extrait un beau rocher brut, et qu’on le dégage de la carrière où il était prisonnier, il faut se rejouir mais ne pas crier victoire : on n’est arrivé qu’a la moitié du chemin. Il faut maintenant troquer sa pioche contre un marteau et un burin, ce dernier deviendra de plus en plus petit plus on affinera les facettes de l’oeuvre. Le labeur est souvent encore plus difficile et temporel. Une grande patience et un grand calme sont de mise, de même une grande confiance en soi. C’est durant cette phase que l’on modèle l’aspect principal et détaillé de l’oeuvre. Attention de ne pas eternuer, de bien jauger ses coups : une erreur et l’édification générale en sera à tout jamais pervertis. Suite à cela, quand le jour sera venu, il sera temps de carresser la pierre, pour enlever la poussière, faire briller la peau minérale et la lustrer jusqu’à ce qu’elle soit plus douce que de la soie. C’est quand il n’y aura plus rien à retirer que le roman sera terminé : On le laissera sur place, parmis les autres, et on pourra se retirer avec honneur, où commencer une nouvelle oeuvre un peu plus loin. Les artistes qui viendront apès nous verrons ces choses, et imiterons, s’en inspireront. Et petit à petit la forme des formes changera sans que nous nous en appercevions, car les oeuvres matricielles seront peut être trop loin de notre champ de vision, et nous nous limiterons à admirer, sur la ligne d’horizon, les réalisations de nos proches ancêtres se couvrir d’or et se cacher avec le soleil qui sombre.

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