Dans la véranda
Dans la véranda, toute chargée de verdure,
De longues tiges brunes ont trouvé leurs perchoirs.
Les petites pousses sont devenues ramures
Et recouvrent les murs d’une belle parure.
C’est un bout de forêt qui tient dans un mouchoir.
Dans la véranda, on peut y apercevoir
Des fougères, du lierres et de grandes fleurs,
Des fougères, du lierres et de grandes fleurs,
Du sénevé, du thym, de l’ophopogion noir
De beaux grands champignons qui servent à s’assoir,
Et même la misère a pris une grande ampleur.
Et même la misère a pris une grande ampleur.
Dans la véranda, une ambiance exotique
Diffuse l’impression d’un continent lointain
Auquel cette végétation endémique
Apporte des allures de songe esthétique.
En ces lieux vit tapi un calme souverain.
Dans la véranda, il y a la caresse
Gentille sur les bras, des feuilles énamourées.
Les végétaux ici s’adonnent à la tendresse,
Vous couvrent de baisers avec délicatesse,
Ravis de vous avoir dans ce lieu chamarré
Les végétaux ici s’adonnent à la tendresse,
Vous couvrent de baisers avec délicatesse,
Ravis de vous avoir dans ce lieu chamarré
Dans la véranda, le temps d’une cigarette,
À travers les volutes, un oiseau à l’œil rond
Vous regarde interdit depuis sa maisonnette,
Une jardinière qu’il a trouvé douillette.
Dans la brume bleue se cachent les liserons.
À travers les volutes, un oiseau à l’œil rond
Vous regarde interdit depuis sa maisonnette,
Une jardinière qu’il a trouvé douillette.
Dans la brume bleue se cachent les liserons.
Dans la véranda, envahie de broussailles
Comme un cimetière dénué de soupirs,
Jamais n’y a t’on vu aucune funérailles.
Comme un cimetière dénué de soupirs,
Jamais n’y a t’on vu aucune funérailles.
Mais nos disparus, quelqu’endroit qu’ils défaillent,
Toujours dans cet endroit sont dans nos souvenirs.
Dans la véranda, les plantes remplies de sève,
Se pâment indolemment sous l’ardeur du climat.
Épandant leurs odeurs qui alors prélèvent
Ma raison, et j’imagine en tenue d’ève
Celle que j’aime, vénéneuse contre moi.
Se pâment indolemment sous l’ardeur du climat.
Épandant leurs odeurs qui alors prélèvent
Ma raison, et j’imagine en tenue d’ève
Celle que j’aime, vénéneuse contre moi.
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