Ô ténèbres

 Dans Poèmes
o ténèbres 
senteurs de profondeurs, d’algues des abysses, de cloportes albinos en bas du monde
faible lueur d’améthyste
sans qui la lumière
ne peux nier les horreurs coulissantes dans les alcôves des pièces vides
où le regard se plonge
vers des rêves noirs 
à dentelles hépatiques et autres pentacles aveuglants surgits du fin fond
Ô tenebres
perméables aux envies, insensibles aux plaintes, lames sous la peau
charriant d’irrévocables conclusions
avant que le réveil ne les efface
Mais est-ce le reveil ?
Est-ce une torpeur ?
non
un oeil de soleil menteur 
avant le retour à la nuit
la releveuse de voile.
La vérité est dans les ombres
gluantes, goudron vengeur des humiliations du jour
et les neons injecteurs de poisons 
tentent en vain de cacher vos clartés 
quelques mètres a peine au dessus vos radiances ouvre les yeux
sur le cosmos
et les étoiles de sang épais 
posées partout pour prouver vos espaces
comme l’intérieur d’un corps cul de sac
chaud, humide et sans beauté ou faibles brillent les baves puantes
o ténèbres 
votre emprise douce est une noyade molle dans du pétrole en feu
conquérantes des migraines 
enclot loin des effarés
écrin des secrets révélés 
delivrance des vices et des brutalités sourdes que la morale admet
ô ténèbres 
Merci pour les rites infames permis par vos pouvoirs indolents
chevres parlantes et bebe egorgés par des sorcières d’écoles de danse
en echange d’or terne
de gloire secondaire 
de fraîcheur indurable
merci pour tes demons 
Dont penser les voir nous fait jouir de frayeur 
et les voir pour de vrais ejacule nos sanités bleues
hors tous nos trous
merci de nous cacher les organes
quand furtifs ils s’insèrent
avec des bruits mous de tentacules coupables
et des odeurs de mer
ô ténèbres 
obscurité benie
colle sur la feuille noire de l’univers les bijoux pénibles du mouvement sans fin
pour que dégénérés primitifs 
nous puissions vous adorer
vous invoquer
des quatre sens qui nous reste
vous demander
l’abolition de la souffrance 
l’abolition de la vie 
l’assassinat général 
de tout ce qui se reflète en vous
pour mieux fuir la mort
o ténèbres 
souvenir d’utérus chaud 
placide sans variation 
à l’obscurité calme d’avant la douleur 
Noires protectrices
que votre règne revienne toujours 
vos volontés obéies dans tous les recoins cachés 
envahis de sectes encapuchonnées 
et de calices de lave
eloignez nous du jour maudit 
o ténèbres 
  1. recouvrez nous
Articles récents

Laisser un commentaire

Me contacter

Je vous recontacterai si je veux !

Non lisible? Changez le texte. captcha txt

Warning: Undefined array key "quick_contact_gdpr_consent" in /home/clients/1e145a7d46f765c8738e0100b393cc07/130decuy/wp-content/themes/jupiter/views/footer/quick-contact.php on line 50
Ceci n’est pas une pub pour CofidisÔ soleil