Paragraphes d’un assassin
Sceptique malheureux, j’ai tué la magie.
La vie, pour se venger, a pris mon énergie.
Plus jamais je ne fus témoin d’événements
Prenant à contrepied les prévus sentiments.
Enfant, je me cachais dans les armoires,
Attirance magnétique pour les noires
Zones semblables à mon âme ténébreuse,
D’où je sautais en suant sur ces ombres peureuses
Qu’on disait mes pareilles. Elles étaient pathétiques.
Qu’on disait mes pareilles. Elles étaient pathétiques.
Elles me chassait alors, me traitant de moustique.
Moi je voulais juste faire partie du troupeau.
Je priais un miracle, les yeux tournés en haut.
La magie etait morte. Alors, de bizarre
Je devins maléfique, amer et revanchard.
Pour mon premier meurtre, j’usais d’un coutelas.
Je le plantais dans un œil, puis le sang coula.
Ce sacrifice était pour avoir la chance
de conquérir un cœur sujet de mes avance.
Mais, cruelle surprise, je fus éconduit.
J’eu beau recommencer, oh jamais je n’ai joui
D’un amour. Donc encore, dix, vingt fois je tue.
Comme si je forniquais, inlassable, je tue.
Dans l’espoir d’une surprise imprévisible.
Mais rien ne bouge, je demeure invisible.
Vains espoirs de prodige… Pour changer ma vie
Il n’aurait pas fallu que je tue la magie
Ce sacrifice était pour avoir la chance
de conquérir un cœur sujet de mes avance.
Mais, cruelle surprise, je fus éconduit.
J’eu beau recommencer, oh jamais je n’ai joui
D’un amour. Donc encore, dix, vingt fois je tue.
Comme si je forniquais, inlassable, je tue.
Dans l’espoir d’une surprise imprévisible.
Mais rien ne bouge, je demeure invisible.
Vains espoirs de prodige… Pour changer ma vie
Il n’aurait pas fallu que je tue la magie
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